La librairie Mille-Feuilles (à Villiers/marne) organise une lecture à l'occasion de la parution de "Curtis dans la langue de Pouchkine", le samedi 5 novembre, vers 15h.
La lecture sera donnée par Sébastien Coulombel, comédien.
N'hésitez pas à venir faire un tour... Plus d'infos ici-même dès que les choses seront définitivement calées.
Nicolas Texier : livres et lectures
Pour l'instant surtout des livres ; ensuite viendront des lectures...
vendredi 30 septembre 2011
jeudi 7 juillet 2011
Sortie de "Curtis dans la langue de Pouchkine"
Ça y est, la date de sortie est arrêtée : "Curtis dans la langue de Pouchkine" paraîtra le 13 octobre 2011 dans toutes les bonnes librairies !
jeudi 31 mars 2011
A paraître : Curtis dans la langue de Pouchkine
"Curtis..." répond à deux choses qui m'avaient frappé avant même la rédaction de "Pôle Sud" :
- la place particulière qu'a occupé la fiction dans le "pays du mensonge" qu'a représenté l'Union soviétique (et, plus généralement, la place très particulière qu'a occupé le roman et les écrivains en Russie depuis Pouchkine)
- l'imprégnation qu'avait dû vivre un traducteur comme André Markowicz en retraduisant l'ensemble de l'œuvre de Dostoïevski, travail qui s'est étalé sur plus d'une décennie.
Des années plus tard, alors que j'ébauchais le texte à la suite de "Pôle Sud", le contexte de l'Amérique, des années cinquante et de la lutte pour les droits civiques m'est apparu comme le pendant logique d'une histoire se déroulant en URSS. On avait ainsi, avec les pays non-alignés, la reconstruction d'un monde disparu : celui de la guerre froide et de cette balance entre l'Est et l'Ouest, au gré d'une vérité qui n'existe plus qu'en tant que propagande.
Présentation du livre :
En 1962, un jeune Noir américain décide de traduire l'œuvre d'Efim Klikov, un écrivain russe exécuté sous Staline et auteur de trois romans secrets traitant de la censure. C'est l'époque de la Guerre froide, de la lutte de Martin Luther King, du retour providentiel des negroes en Afrique, et l'itinéraire de Curtis Alexander Brown est ainsi marqué du sceau de cette époque : il grandit chez un Russe exilé dont sa mère est la domestique, fréquente une communiste américaine à l'adolescence, part au Ghana aider les autorités dans leurs rapports avec les Soviétiques, avant de gagner l'URSS sur les traces d'un écrivain victime de la terreur stalinienne, tandis que les siens participent aux différentes périodes de la lutte pour les droits civiques.
Mais le parcours de Curtis est avant tout littéraire. Bouleversé par un premier roman de Klikov exhumé d'une vieille malle trouvée dans les greniers d'une bibliothèque moscovite, il fera tout pour rendre justice à cet auteur, avec l'aide d'un couple fasciné par la portée subversive d'une œuvre consacrée aux organes de la censure en Union soviétique.
Curtis dans la langue de Pouchkine est organisé comme un triptyque : trois âges, trois traductions, trois femmes, trois continents, l'Est, l'Ouest, le non-alignement. C'est un roman sur la naissance d'une vocation ; sur la littérature, la liberté et la censure ; la solitude, l'exil et l'écriture ; la place de la fiction au pays du mensonge soviétique ; la frontière entre la traduction, le témoignage et la réécriture. Enfin, c'est l'histoire d'un homme et d'une supercherie progressive, celle d'un « village Potemkine » rédigé par le nègre involontaire d'un écrivain posthume...
"Curtis dans la langue de Pouchkine" devrait paraître en octobre 2011 aux éditions Gallimard (collection Blanche).
- la place particulière qu'a occupé la fiction dans le "pays du mensonge" qu'a représenté l'Union soviétique (et, plus généralement, la place très particulière qu'a occupé le roman et les écrivains en Russie depuis Pouchkine)
- l'imprégnation qu'avait dû vivre un traducteur comme André Markowicz en retraduisant l'ensemble de l'œuvre de Dostoïevski, travail qui s'est étalé sur plus d'une décennie.
Des années plus tard, alors que j'ébauchais le texte à la suite de "Pôle Sud", le contexte de l'Amérique, des années cinquante et de la lutte pour les droits civiques m'est apparu comme le pendant logique d'une histoire se déroulant en URSS. On avait ainsi, avec les pays non-alignés, la reconstruction d'un monde disparu : celui de la guerre froide et de cette balance entre l'Est et l'Ouest, au gré d'une vérité qui n'existe plus qu'en tant que propagande.
Présentation du livre :
En 1962, un jeune Noir américain décide de traduire l'œuvre d'Efim Klikov, un écrivain russe exécuté sous Staline et auteur de trois romans secrets traitant de la censure. C'est l'époque de la Guerre froide, de la lutte de Martin Luther King, du retour providentiel des negroes en Afrique, et l'itinéraire de Curtis Alexander Brown est ainsi marqué du sceau de cette époque : il grandit chez un Russe exilé dont sa mère est la domestique, fréquente une communiste américaine à l'adolescence, part au Ghana aider les autorités dans leurs rapports avec les Soviétiques, avant de gagner l'URSS sur les traces d'un écrivain victime de la terreur stalinienne, tandis que les siens participent aux différentes périodes de la lutte pour les droits civiques.
Mais le parcours de Curtis est avant tout littéraire. Bouleversé par un premier roman de Klikov exhumé d'une vieille malle trouvée dans les greniers d'une bibliothèque moscovite, il fera tout pour rendre justice à cet auteur, avec l'aide d'un couple fasciné par la portée subversive d'une œuvre consacrée aux organes de la censure en Union soviétique.
Curtis dans la langue de Pouchkine est organisé comme un triptyque : trois âges, trois traductions, trois femmes, trois continents, l'Est, l'Ouest, le non-alignement. C'est un roman sur la naissance d'une vocation ; sur la littérature, la liberté et la censure ; la solitude, l'exil et l'écriture ; la place de la fiction au pays du mensonge soviétique ; la frontière entre la traduction, le témoignage et la réécriture. Enfin, c'est l'histoire d'un homme et d'une supercherie progressive, celle d'un « village Potemkine » rédigé par le nègre involontaire d'un écrivain posthume...
"Curtis dans la langue de Pouchkine" devrait paraître en octobre 2011 aux éditions Gallimard (collection Blanche).
"Pôle Sud"
L'étape suivante a concerné l'itinéraire d'un homme aux prises avec une vision fugitive. Placée dans le cadre des guerres du Proche-Orient, ce livre m'a été l'occasion de poursuivre, moi aussi, une histoire fugitive, d'explorer librement le point de fuite qui apparaissait comme le fondement de ce livre.
Résumé :
« Il y a maintenant plusieurs années, j'ai eu l'occasion de faire la connaissance de Fouad Jallâladdîn Moumsen quelques jours après qu'il eut, dans un endroit perdu de la banlieue de Londres, croisé son oncle revenu d'entre les morts ; et je suppose que cette coïncidence, ajoutée au fait que nous avons ensuite passé deux mois presque en tête à tête sur un navire en Antarctique, est à l'origine de notre amitié et de ce qu'au cours des cinq années qui suivirent il m'ait considéré comme l'une des rares personnes capables de prendre au sérieux l'apparition par laquelle s'était inaugurée cette période "morbide, cruciale et délabrée" de son existence. »
Un biologiste d'origine irakienne aperçoit son oncle pourtant disparu pendant la guerre Iran-Irak, en 1984. Hanté par cette apparition, et par la femme qui l'a quitté, il décide de retourner pour la première fois depuis son adolescence dans un pays bouleversé par l'occupation américaine et par la guerre civile...
L'ouvrage :
PÔLE SUD (2008), 224 pages, 140 x 205 mm. Collection blanche, aux éditions Gallimard
ISBN 9782070122219
16,50 €
Résumé :
« Il y a maintenant plusieurs années, j'ai eu l'occasion de faire la connaissance de Fouad Jallâladdîn Moumsen quelques jours après qu'il eut, dans un endroit perdu de la banlieue de Londres, croisé son oncle revenu d'entre les morts ; et je suppose que cette coïncidence, ajoutée au fait que nous avons ensuite passé deux mois presque en tête à tête sur un navire en Antarctique, est à l'origine de notre amitié et de ce qu'au cours des cinq années qui suivirent il m'ait considéré comme l'une des rares personnes capables de prendre au sérieux l'apparition par laquelle s'était inaugurée cette période "morbide, cruciale et délabrée" de son existence. »
Un biologiste d'origine irakienne aperçoit son oncle pourtant disparu pendant la guerre Iran-Irak, en 1984. Hanté par cette apparition, et par la femme qui l'a quitté, il décide de retourner pour la première fois depuis son adolescence dans un pays bouleversé par l'occupation américaine et par la guerre civile...
L'ouvrage :
PÔLE SUD (2008), 224 pages, 140 x 205 mm. Collection blanche, aux éditions Gallimard
ISBN 9782070122219
16,50 €
L'acteur et son double...
J'ai publié mon premier roman en 2006. Intitulé "L'acteur", il provenait essentiellement d'une atmosphère : celle que je prêtais aux films des années trente, à l'image du jeune premier, au grain particulier des images que je regardais, ado, aux émissions du "cinéma de minuit"... Associée à la pesanteur de l'entre-deux-guerres, tout cela confinait à la tragédie, à quelque chose d'à la fois crucial et suranné.
Résumé :
Au seuil de la mort, un homme confie à son petit-fils une vie bâtie sur l'imposture : en 1938, il est choisi pour servir de doublure à un acteur du cinéma franquiste, dont un drame secret vient d'arrêter la carrière. Fasciné par la maîtresse du comédien, embrigadé par son producteur, il les suit en Espagne puis en Argentine, où doit avoir lieu le tournage d'un film de propagande. Il en vient à prendre peu à peu la place de l'acteur espagnol, tandis que se dessine autour de lui un ballet menaçant où se croisent la Gestapo, des groupuscules fascistes, la silhouette d'une femme, l'ombre d'un meurtre et d'une énigme.
L'ouvrage :
L'Acteur (2006), 176 pages, 140 x 205 mm. Collection blanche, Gallimard.
ISBN 2070775542
13,50 €
Résumé :
Au seuil de la mort, un homme confie à son petit-fils une vie bâtie sur l'imposture : en 1938, il est choisi pour servir de doublure à un acteur du cinéma franquiste, dont un drame secret vient d'arrêter la carrière. Fasciné par la maîtresse du comédien, embrigadé par son producteur, il les suit en Espagne puis en Argentine, où doit avoir lieu le tournage d'un film de propagande. Il en vient à prendre peu à peu la place de l'acteur espagnol, tandis que se dessine autour de lui un ballet menaçant où se croisent la Gestapo, des groupuscules fascistes, la silhouette d'une femme, l'ombre d'un meurtre et d'une énigme.
L'ouvrage :
L'Acteur (2006), 176 pages, 140 x 205 mm. Collection blanche, Gallimard.
ISBN 2070775542
13,50 €
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