Dix livres dans un parcours...

Il n'y a pas beaucoup d'originalité à dire que, dans le flot des lectures, il reste toujours une petite dizaine de textes qui marquent les jalons d'un parcours d'écrivain. Une majorité de ces romans figurent même au panthéon reconnu de la littérature mondiale. Disons simplement que, dans l'exercice narcissique du blogueur, la mention de ces romans, pour la place qu'ils occupent dans ma "vie littéraire", paraît obligatoire, quand bien même cette liste laisserait-elle de côté des livres et des auteurs incontournables (Céline, Faulkner, tous ceux que vous voudrez). Alors, quoi ?
Eh bien les voici, sans hiérarchie, en attendant d'avoir le temps d'en écrire un peu plus sur chacun d'entre eux :
- "Demain dans la bataille pense à moi", Javier Marias (pour la perspective offerte sur la vallée brumeuse des possibles)
- "L'ordre naturel des choses", Antonio Lobo Antunes (pour le rythme, le tragique et Lisbonne)
- "Herzog", Saul Bellow (pour l'infinie richesse de ce livre cellules-souche)
- "Les détectives sauvages", Roberto Bolano (presque un lieu commun de nos jours, mais qui reste pour moi l'une des odyssées littéraires majeures)
- "Un amour de Swann" (pour le chevet, on a tout dit déjà sur Proust, mais ça reste tout simplement époustouflant)
- "L'éducation sentimentale" (pour la moindre de ses pages)
- "Les frères Karamazov" (pour un monde en quelques lignes)
- "Radio libre Albemuth", Philip K. Dick (un texte mince dont je n'épuise pas la virtuosité)
- "Lord Jim" (pour les perspectives offertes uniquement par sa construction)
- "La véranda", Herman Melville (pour les arbres, la folie et le style)

"Dix, c'est très peu..."

A suivre...